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Les jeunes sportifs cherchent ils le goût du rique ?

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Description
Les jeunes cherchent souvent leurs limites physiques et psychologique a travers le sport tout en voulant toujours plus de résultat ce qui les tire vers des sports de plus en plus risqué ou aux dangers lié a ceux-ci.
Definition
Le dopage:
Fait d'administrer, d'inciter à l'usage, de faciliter l'utilisation, en vue d'une compétition sportive, de substances ou de procédés de nature à accroître artificiellement les capacités physiques d'une personne ou d'un animal ou à masquer leur emploi en vue d'un contrôle.

Le sport:
Ensemble des exercices physiques se présentant sous forme de jeux individuels ou collectifs, donnant généralement lieu à compétition, pratiqués en observant certaines règles précises.
8 janvier 2018

Le dopage, la part d’ombre du sport

Le dopage, la part d’ombre du sport

Le dopage existe depuis longtemps. Les premiers contrôles ont été mis en place vers 1968. En France, la prise de conscience de ce problème n’est arrivée qu’avec l’affaire Festina en 1998. L’équipe cycliste Festina avait entrepris un dopage organisé et s’est fait prendre de façon inopinée par la douane française peu de temps avant le Tour de France avec plus de 400 produits dopants. Cette équipe sera exclue du Tour et certains seront condamnés à de la prison.

Actuellement aux Jeux Olympiques de Rio (au 12/08/2016), le Polonais Tomasz Zielinski, haltérophile, la Bulgare Silvia Danekova (3000m steeple) et la nageuse chinoise Chen Xinyi (4ème au 200m nage libre à Rio) ont été controler positifs. Camille Lacourt, nageur français, a d’ailleurs fini sa course en dénocant « Ça me dégoûte de voir des gens qui ont triché sur les podiums ». Sun Yan avait en effet été contrôlé positif en 2014.

Le dopage organisé en Russie :

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Le rapport McLaren publié le 18 Juillet 2016 et commandé par l’Agence mondiale antidopage (AMA) portait sur le trucage des tests antidopage lors des Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi en 2014. Il soupçonne un dopage organisé par l’Etat depuis les années 2010. Étrangement, le Comité International Olympique (CIO) n’a pas suivi l’avis de l’AMA de suspendre les athlètes russes et il a décidé de laisser les Fédérations Internationales Sportives choisir quels sportifs russes peuvent participer aux JO. L’Agence Mondial Antidopage s’est dite « déçue ». Personnellement, je pense que cette décision provient de la pression politique de la Russie et de conflits d’intérêts au sein du CIO.

Au final, de nombreux sportifs russes sont tout de même exclus en athlétisme (la totalité), en aviron, en cyclisme, en haltérophilie (la totalité), en natation (7 nageurs). Par ailleurs, le Dimanche 7 août, le Comité International paralympique a interdit les athlètes paralympiques russes de participer. Cependant le dopage est un phénomène qui touche tous les pays.

Les chiffres du dopage

En France, en 2014, sur 11078 échantillons analysés, 111 ont été révélés positifs (1.24%). 65 disciplines sportives ont été contrôlées.

Le pourcentage de contrôles positifs est entre 1% et 2% à l’échelle mondiale. En 2011, les sports avec le plus d’échantillons anormaux étaient le curling (3,4%), l’haltérophilie (3,16%), la boxe (2,37%), le basketball (1,76%) et le cyclisme (1,68%).

Ces contrôles ne reflètent pas la réalité du monde du dopage. On estime à 7-8% les sportifs qui trichent par dopage.

Dopage chiffres nombre proportion sport dopés

Comment se déroule un contrôle anti-dopage ?

Tout sportif peut être contrôlé (licencié ou non, français et étranger) en compétition ou hors compétition par des professionnels de santé à la demande de l’AFLD, les fédérations sportives ou l’Agence Mondiale d’Antidopage AMA ou des organisations internationales.

Les prélèvements sont de 3 types : urinaire, sanguin ou phanères (les cheveux…).
Chaque échantillon est anonymisé, puis scellé et envoyé dans un laboratoire d’analyse accrédité par l’AMA.

Quelles sont les substances dopantes ?

Les molécules dopantes les plus utilisées sont les stéroïdes (anabolisants).

  • Les hormones peptidiques, les facteurs de croissance (Erythopoïétines EPO, Growth Hormon GH, LH…). Un exemple célèbre : l’EPO. Elle est synthétisée naturellement dans le corps,  stimule la fabrication de globules rouges en favorisant leur division et leur différenciation dans la moelle rouge. Cela permet d’avoir plus de globules rouges et de pouvoir faire des exercices intenses plus longtemps, puisqu’ils ont une capacité de transport d’oxygène accrue. Cependant, l’augmentation du nombre d’hématie fait augmenter la viscosité du sang, ce qui peut provoquer un arrêt de la circulation sanguine (mort). L’Hormone de croissance LH est une protéine sécrétée par l’hypophyse, elle stimule la synthèse protéique et l’utilisation des lipides et glucides.
  • Les substances anabolisantes (ex : stanozolol, 1-androstènediol, testostérone…). Les anabolisants permettent d’augmenter la masse musculaire et perdre de la graisse en favorisant la synthèse de protéines. Ils permettent également de faciliter la récupération. Ces molécules ont également des propriétés virilisantes par rapport à la pilosité et la voix. Pris à trop fortes doses, les anabolisants peuvent déséquilibrer la synthèse des hormones mâles et provoquer des états anxieux, dépressifs, agressif, la stérilité, l’acné…

  • Les bétabloquants modulent la pression artérielle et jouent sur le rythme cardiaque. Par exemple, en diminuant la pression artérielle, ils augmentent la stabilité : utile pour le golf ou le tir à l’arc.
  • Les modulateurs hormonaux et métaboliques (grande diversité de substances et d’effets)
  • Les diurétiques et agents masquants (desmopressine, probénécide, acétazolamide…). Les diurétiques permettent de diluer les substances interdites en favorisant l’excrétion urinaire. Ils faussent donc les résultats des analyses chimiques.

dopage sport molecule substances interdites pratiques

Les autres pratiques interdites :

  • Les manipulations sanguines ou de composants sanguins : les transfusions de sang, l’amélioration artificielle de a libration de l’oxygène, utiliser de l’hémoglobine modifiée sont prohibés. Augmenter son nombre de globule rouge permet d’être plus endurant et moins essoufflé.
  • Les manipulations physico-chimiques : les tentatives de falsification des analyses des échantillons, les perfusions intraveineuses par période de 6h sauf celles reçues dans le cadre d’admissions hospitalières ou d’examens cliniques sont interdites.
  • Le dopage génétique : le transfert de polymère d’acides nucléiques, l’utilisation de cellules OGM sont interdits. Par exemple, on peut insérer le gène de production de l’EPO dans une cellule qui n’en produit pas naturellement. Ce type de dopage comporte des risques mortels.
  • Les molécules interdites EN compétition : drogues, stimulants,narcotiques, glucocorticoïdes.
    L’alcool en compétition est interdit (< 0.10g/L) en aéronautique, au tir à l’arc, en automobile.

Pourquoi est-il difficile de lutter contre le dopage ?

Une des difficultés dans la lutte contre ces pratiques est la « loi du silence ». Beaucoup (y compris les fédérations) préfèrent fermer les yeux devant le dopage et ne pas en parler. On peut ajouter à cela les enjeux financiers et politiques et les conflits d’intérêts.

Le rapport du Sénat critique aussi le manque d’analyses d’échantillons dans certaines disciplines sportives.

Les contrôles inopinés sont souvent paradoxalement prévisibles.

« Actuellement, lorsqu’on effectue un contrôle à 6 heures du matin, on entend toutes les chasses d’eau fonctionner et on ne recueille jamais la première miction, alors que c’est celle qui nous intéresse ! Certains sportifs sortent même de leur chambre avec un coton à l’avant-bras ! » – déplore le Directeur du département des contrôles de l’AFLD.

Certains sportifs utilisent des molécules interdites puisqu’ils ont réussi à obtenir une autorisation d’usage à des fins thérapeutiques (AUT). Une autre des difficultés dans cette lutte est également le manque d’harmonisation mondiale de la législation antidopage entre les pays.

Faut-il criminaliser ou réguler le dopage ?

La criminalisation permettrait de faire peur aux athlètes. Et ça permettrait également de démanteler plus facile les réseaux de dopage en donnant des moyens d’investigation policier (gardes à vue de sportifs). D’un autre côté, cette criminalisation peut pousser des personnes à trouver de nouvelles méthodes pour contourner les contrôles.

A  l’inverse, certains proposent de rendre transparent et d’autoriser l’utilisation de produits dopants, mais dans ce cas, où est le fair-play ?

Auteur:Quoi dan mon assiete ?

Source:https://quoidansmonassiette.fr/dopage-part-ombre-du-sport/

Résumer:Le dopage est très fréquent dans le sport amateur et legerement dans le sport professionnel, en 2014, 1,24% de sportif ont été controller positif au dopage. Les sports les plmus concernées sot le cyclisme, Athlétisme, Haltérophilie et bodybulding en 4eme place. Le monde se pose une question pour savoir si il faut l'autorisé ou bien le sactionner.

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8 janvier 2018

le dopage peut entrainer la mort

Qu'est-ce qu'un produit dopant ? Une substance susceptible d'ameliorer la performance grâce à son pouvoir pharmacologique et dont l'usage est considéré comme contraire à l'"esprit" sportif, entendu comme le respect des règles garantissant l'équité de la compétition. Mais la traque des tricheurs ferait presque oublier que le dopage présente aussi, et surtout, un risque pour la santé des athlètes. Un danger qui peut être mortel.

Le 13 juillet 1967, le Britannique Tom Simpson s'écroule sur les pentes du mont Ventoux, à 36 ans, en pleine étape du Tour de France, terrassé sous l'effet combiné de l'abus d'amphétamines et de la forte chaleur. Quelques mois plus tard, le Comité internationnal olympique (CIO) publie la première liste des substances interdites (amphétamines, stimulants et analgésiques narcotiques), à l'occasion des Jeux Olympique d'hiver de Grenoble. Depuis, la liste des produits prohibés s'est étoffée, mais aussi celle des sportifs disparus prématurément.

1998. La sprinteuse américaine Florence Griffith-Joyner décède à 38 ans d'une attaque cérébrale durant son sommeil. L'autopsie, comme très souvent dans les cas de mort subite, ne permet pas de faire le lien avec une éventuelle consomation de produits dopants. Cependant, les performances hors normes de "Flo-Jo", détentrice depuis 1988 de deux records du monde inaccessibles (10 s 49 sur 100 m et 21 s 34 sur 200 m), et sa transformation morphologique avaient alimenté les soupçons sur une préparation à base de stéroïdes anabolisants. Or leur administration favorise le risque d'attaque cardiaque ou cérébrale en augmentant le taux de cholestérol.

2001. L'ancien recordman du monde du 10 000 m, Richard Chelimo, meurt à 29 ans d'un cancer du cerveau. "Dans les années à venir, beaucoup d'athlètes vont mourir à cause du dopage,réagit le double champion olympique marocain, Hicham El Guerrouj, après la disparition du fondeur kényan. Croyez-moi, il y aura encore d'autres morts prématurées."

En 1990, la fédération néerlandaise de cyclisme avait ouvert une enquête après les morts suspectes, par arrêt cardiaque, de sept de ses coureurs dont celles de Johannes Draaijer, à 27 ans, de Connie Meijer, à 25 ans, médaillé bronze aux mondiaux de 1987, et de Bert Oosterbosch, à 32 ans, vainqueur de trois étapes du Tour. Les autopsies n'avaient rien révélé, mais la veuve de Johannes Draaijer, 130e du Tour 1989, avait affirmé que son mari prenait de l'érythropoïétine (EPO) et souhaité que sa mort serve d'avertissement. Injectée sous sa forme synthétique, l'EPO - normalement sécrétée par les reins - possède la particularité d'augmenter la concentration de globules rouges dans le sang. Très prisée des sportifs parce qu'elle permet d'améliorer le transport de l'oxygène vers les muscles et donc les capacités d'endurance, elle majore les risques d'accidents cardio-vasculaires en rendant le sang plus épais. Dans un article du New England Journal of Medecine, le docteur Allan J. Ersley expliquait, dès 1991, que la prise d'EPO par les athlètes pouvait être "responsable de thromboses mortelles".

Les morts suspectes ne concernent pas que des cyclistes. En Italie, le procureur adjoint de Turin, Raffaele Guariniello, qui s'est rendu célèbre en enquêtant sur les pratiques pharmacologiques de la Juventus, mène depuis plusieurs années une étude épidémiologique sur les joueurs du Calcio. Sur 24 000 footballeurs ayant évolué en 1re, 2e et 3e division entre 1960 et 1990, le juge a répertorié 400 décès et en a jugé plus de 70 suspects. Parmi ces morts suspectes, l'étude relève un nombre anormalement élevé de leucémies et de cancers du foie, du pancréas ou du colon. Des maladies que favorise la prise de stéroïdes anabolisants ou d'hormones de croissance. L'étude a également mis en évidence la forte proportion de joueurs atteints de sclérose latérale amyotrophique (SLA), une pathologie neurologique qui entraîne une paralysie progressive des muscles.

Selon la recension effectuée par Raffaele Guariniello, plus de trente footballeurs sont morts de cette maladie. Ainsi de l'ancien joueur de la Fiorentina, Giuseppe Longoni, décédé en mars, à 63 ans, ou de l'ancien défenseur de la Sampdoria de Gênes, Gianluca Signorini, disparu en 2002, à 42 ans.

MIRACULÉ

Dans un article publié dans la revue Lancet Neurobiology en 2003, des chercheurs italiens suggèrent qu'une activité physique intense associée à la prise abusive de médicaments peut expliquer le developpement de la SLA chez les footballeurs. Une piste prise au sérieux par le procureur adjoint de Turin, qui teste actuellement sur des rats de laboratoire les cures médicamenteuses administrées aux joueurs entre 1960 et 1990.

Le juge a également consigné les témoignages de plusieurs footballeurs de cette génération. "Je suis un miraculé, a concédé Giovanni Galeone, aujourd'hui entraîneur d'Udinese. Avec tous les produits que j'ai pris quand j'avais 20 ans, je suis heureux d'être en vie." Ancien coéquipier de Gianluca Signori, Giovanni Ziviani met en garde : "Qui sait ce qui arrivera dans vingt ans aux garçons qui sont, aujourd'hui, bourrés d'EPO et d'hormones de croissance ?"

Editeur: Le monde

Source:http://www.lemonde.fr/sport/article/2006/09/29/dopage-le-danger-de-mort_818227_3242.html

Résumé: Le 29 septembre 2006,

18 décembre 2017

Le dopage et le sport

Pourquoi les sportifs se dopent-ils ?

Le surmenage et le déracinement des sportifs les obligent à trouver des moyens de tenir physiquement et moralement. Le sportif doit gagner et la pression du Club et des autres sportifs est très importante.

Le rapport de synthèse sur le dopage et les pratiques sportives du CNRS donne 6 raisons de se doper:

  • Accroître le potentiel aérobie: augmenter loxygénation des muscles
  • Augmenter la puissance musculaire
  • Diminuer la sensation de fatigue
  • Opérer des modifications morphologiques
  • Lutter contre le stress
  • Masquer la prise de médicament en diluant les urines (diurétiques)

Les produits dopants

, déterminées par le CIO (Comité International Olympique) au Journal Officiel du 17 juin 1998, décret n° 98-464 définit 5 classes de produits interdits. Cette liste n'est pas exhaustive et les produits cités sont des exemples des produits les plus connus.

  • Les stimulants qui réduisent la sensation de fatigue physique : amphétamines, cocaïne, caféine...
  • Les narcotiques, naturels ou synthétiquesqui diminuent la sensation de douleur : dextromoramide, diamorphine (héroïne), méthadone, morphine, pentazocine, péthidine et substances apparentées.
  • Les agents anabolisants qui entraînent une augmentation de la force et de la puissance des muscles et qui sont divisés en 2 classes :
    - les stéroïdes anabolisants androgènes (SAA) : testostérone, nandrolone, stanozolol ...
    - les bêta-2 agonistes.
  • Les diurétiques qui sont utilisés pour perdre du poids et diluer les produits dopants injérés.
  • Les hormones peptidiques et glycoprotéiniques et analogues qui favorisent le développement de la masse musculaire : gonadotrophine chorionique (HCG), gonadotrophine chorionique humaine, corticotrophine (ACTH) , hormone de croissance (hGH), somatotrophine.

- Les méthodes interdites

  • Le dopage sanguin cest à dire ladministration de sang, de globules rouges ou de produits apparentés à un athlète.
  • Les manipulations pharmacologique, chimique ou physique dont le rôle est de modifier les échantillons d'urine collectés pour les contrôles.

- Les classes de substances soumises à certaines restrictions

  • Alcool
  • Marijuana
  • Anesthésiques locaux
  • Corticostéroïdes qui diminuent les inflammations. L'utilisation locale ou par injection intra-articulaire est seule autorisée.
  • Bêtabloquants qui abaissent le rythme cardiaque.

Il nexiste pas de liste exhaustive des produits dopants, mais de plus en plus de médicaments, utilisés dans des pathologies particulières, sont détournés de leur rôle initial pour être utilisés par les sportifs, en particulier les substances qui facilitent le transport de l'oxygène et augmentent la masse musculaire.

- Les substances qui ont la capacité de transporter l'oxygène du sang

  • Lérytropoïétineou EPO

Hormone peptidique, elle élève le taux dhémoglobine et de lhématocrite et augmente ainsi lendurance et la puissance maximale aérobie. Elle est utilisée habituellement chez les dialysés et les personnes atteintes danémies.
Elle est indétectable par les contrôles anti-dopage classiques et commercialisée par la Pharmacie centrale des Hôpitaux. Elle est produite par les reins ou par synthèse.
L'ingestion de l'EPO à court terme peut provoquer des accidents cardiaques (infarctus, embolies pulmonaires) et à long terme hypertension, cancer de la moelle osseuse.

  • L'hémoglobine réticulée

Utilisée comme substitut des transfusions sanguines c'est une molécule de synthèse élaborée à partir du sang humain.

  • Les fluoro-carbones

Ce sont des émulsions simples d'atomes de carbone et de fluor, qui agissent très rapidement en dissolvant l'oxygène du sang.

- Les substances qui augmentent la masse musculaire

  • L'hormone de croissance

Hormone peptidique fabriquée par génie génétique, elle est naturellement produite par la glande hypophyse. Elle est utilisée pour les retards de croissance chez l'enfant. Employée comme substance dopante, elle augmente la puissance musculaire.

  • L'IGF1 (Insuline like growth factor1) complète l'action de l'hormone de croissance.
  • Androgènes et anabolisants

La nandrolone est un stéroïde de synthèse voisine de la testostérone, qui provoque moins d'effets virilisants.

Les risques pour la santé

Les sportifs mettent leur vie en danger. Les effets nocifs dépendent de nombreux paramètres (nature des substances consommées, durée de consommation, les conditions dadministration et létat général du sportif).

Les sportifs de niveau régional ou national sont exposés à des risques plus élevés et plus immédiats que les sportifs de niveau international, car ils sont souvent moins bien suivis médicalement et n'ont pas les moyens d'acheter des produits de bonne qualité.

Les problèmes de santé les plus préoccupants sont :

  • les conséquences des associations médicamenteuses : en effet les sportifs ont besoin de plusieurs produits pour améliorer leurs performances et ne tiennent pas compte des intéractions.
  • la pharmacodépendance à certaines substances telles que la caféine, les amphétamines, la cocaïne, le cannabis.
  • les troubles psychologiques et du comportement induits en particulier par les stéroïdes anabolisants.

Le rôle du médecin du sport:

Son rôle est doptimiser la préparation des sportifs et dempêcher les "dérapages" du dopageen suivant le sportif et en lui proposant des solutions alternatives: organisation de lentraînement, proposer une hygiène de vie compatible avec la compétition (alimentation,pychologie).

Les contrôles

Lefficacité des tests actuels est toute relativepour plusieurs raisons:

  • les athlètes connaissent les seuils autorisés et savent à quel moment ils doivent arrêter le traitement pour que les produits ne soient pas décelables.
  • Il existe une course permanente entre ceux qui inventent de nouveaux produits ou méthodes de dopage et ceux qui sont chargés de découvrir ces produits.
  • Les contrôles sont insuffisants et devraient être plus souvent inopinés, ce qui en augmenterait lefficacité.

Les dopants naturels ou de synthèse sont détectables par des méthodes analytiques habituelles, car ils ont tous un faible poids moléculaire.
Par contre les hormones de synthèse sont difficiles à différencier des hormones naturelles et le dosage de leur apport exogène difficile à caractériser.

La réglementation et les organismes de contrôle

Un nouveau dispositif anti-dopage a été mis en place, suite à la mise à jour des failles de la loi de 1989.

· Tout sportif avant d'être licencié ou de participer à une compétition doit se soumettre à un examen médical.

· La loi antidopage prévoit l'obligation d'alerte du médecin qui se trouve en contact avec un sportif dopé. Il doit transmettre l'information à un médecin d'une antenne médicale (centre médical spécialisé dans la lutte contre le dopage) et informer son patient des risques qu'il encoure.

· Le CPLD : Conseil de prévention et de lutte contre le dopage

Le CPLD est une autorité administrative indépendante du ministère de la Jeunesse et des Sports qui a des pouvoirs de sanctions, et d'initiation de travaux de recherche à travers une commission scientifique.

· Les sanctions pénales à l'égard des pourvoyeurs, des prescripteurs sont plus sévères (7 ans de prison et 1 million de francs d'amende).

Les actions de prévention

Le Ministère de la Jeunesse et des sports a multiplié ces dernières années les actions de prévention et de lutte contre le dopage.
Le CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) a mis en place fin 1997 l'APSD (Agence de Prévention Sportive contre le Dopage). Il a lancé avec le Ministère de la jeunesse et des Sports une campagne de sensibilisation qui se décline en 3 éléments : un pin's Sport Net, une publication pour les jeunes, "sport, parcours sans faute" et une mallette de prévention qui permet d'organiser des séances d'information sur le dopage.

Les substances et leurs effets

Le CCES: Centre sur le Dopage Sportif (Canada)
Son but est de renseigner les athlètes et autres personnes concernées sur les substances et les pratiques interdites ou soumises à certaines restrictions dans le sport. Le Livret de classification des drogues, disponible à partir du site en format .pdf, a été préparé à partir de la liste des substances proscrites et des pratiques soumises à certaines restrictions du Comité international olympique (CIO)

Tableau des substances dopantes utilisés chez les sportifs
Les substances, leur nature chimique (hormones, molécules de synthèse), leurs cibles dans lorganisme, et leurs indications médicales.

Les effets recherchés des produits dopants
Augmentation de loxygénation des muscles, diminution de la fatigue, Accroissement de la force et de la puissance musculaires, modifications morphologiques, anti-stress, produits masquants.
Tableau des substances correspondants à chaque effet recherché.

Auteur:

 

18 décembre 2017

Le sport et le gout du risque

Pour faire suite à l'article sur les gens qui ont le goût du risque un peu trop développé (NDLR : "Extrême : que cache le goût du risque ?"), j'ajouterais, pour avoir connu quelques personnes de ce genre, qu'ils avaient souvent un point en commun : de multiples dépendances, que ce soit aux drogues, à l'alcool, au sexe, à la cigarette, dépendance affective ou même des dépendances sous-jacentes encore inconnues qui se sont manifestées plus tard avec les années.

Je me permettrais d'émettre la théorie que le fait d'accomplir des exploits sortant du commun leur permet de "geler" leurs émotions, de sortir de leur corps un moment pour échapper à ces dépendances qui leur rongent les entrailles et les poussent à rechercher encore et encore de nouveaux moyens de les assouvir. La plupart sont des gens mal dans leur peau, à la recherche de leur identité. Je dis bien la plupart, car, entendons-nous, je spécifie que le témoignage que je fais maintenant est basé sur ce que j'ai pu observer. Je ne dis pas que TOUTES les personnes aimant le risque sont dépendantes par ailleurs.

Comme il était mentionné dans l'article, l'effet euphorisant occasionné par la production d'endorphines libérées suite à un sport intense, ou encore la libération d'adrénaline lors d'un saut en parachute ou en parapente par exemple, peut servir à remplacer l'effet produit par l'alcool ou les drogues, ou encore un comportement compulsif servant à remplacer une substance.

Je crois aussi personnellement que le besoin viscéral de flirter avec la mort peut être associé à une envie vitale de remplir un vide ancré au plus profond d'eux. Comme si leur ego avait été mis à rude épreuve durant l'enfance. C'est comme un moyen de dire à leurs parents : « Tiens, je te prouve que je suis le meilleur, contrairement à ce que tu pensais de moi. Je suis capable d'accomplir des exploits extraordinaires, je suis digne de toute ton attention, de toute ton admiration. Je mérite que tu t'intéresses à moi, ou que, du moins, tu sois inquiet pour ma santé, car je la mets en jeu de façon très consciente. Regarde-moi et donne-moi enfin l'amour que je te quémande depuis que je suis tout petit ! »

Auteur:Naba,psychologie

Source:http://www.psychologies.com/Bien-etre/Forme/Sports/Temoignages/Sport-et-gout-du-risque#lireCommentaires

Résumé:Les sports a risquent servent a ce crée une identité par rapport aux autres personnes, une personne faisant des sports dangereux peuvent devenir dependant a ceux-ci comme une autre personne peut l'être avec l'alcool, la drogue ou autres.

18 décembre 2017

Sociologie de la jeunesse

Présentation

La jeunesse est une catégorie aux contours incertains. À quel âge débute-t-elle, à quel âge finit-elle ? La sociologie montre que la jeunesse est avant tout un passage dont les frontières et la définition ont évolué au cours de l’histoire et se modulent selon les situations sociales. L’affaiblissement des rites de passage, l’allongement des transitions professionnelles et la prolongation du temps des expériences qui tendent à repousser toujours plus tard l’accès à un plein statut adulte font que la jeunesse se décompose désormais en plusieurs phases – de l’adolescence au statut de jeune adulte – que ce livre tente de décrire. Devenu un « classique » du sujet depuis sa parution initiale en 1991, l’ouvrage repère et explique les évolutions significatives entraînées par ce mouvement général de recomposition sociale que la jeunesse subit parfois douloureusement. Cette 5e édition prolonge et approfondit la présentation des résultats européens portant sur les jeunes. Elle actualise également l’ouvrage en présentant les travaux récents ayant porté sur l’entrée dans la vie adulte, les valeurs des jeunes, les comportements sexuels et la culture adolescente. Olivier Galland, sociologue, directeur de recherche au CNRS, travaille au Groupe des méthodes de l’analyse sociologique (Université Paris IV et CNRS). Il est spécialiste des questions de jeunesse.

 

Auteur: Galland Olivier

Source:https://www.cairn.info/sociologie-de-la-jeunesse--9782200270087.htm

Résumé:Galland Olivier, Ont ne connais rien de la jeunesse, ni ces débuts ni ces fins ont sais juste que la jeunnesse est un passage entre l'enfance et le monde adulte.

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